Quand j'évoque
Ton souffle sur ma poitrine
Et je troque
La raison contre l'envie.
Je recule, palpite, sue
Derrière moi le mur me bloque.
J'use de ruse, tu t'en moques.
Les jeux sont faits, c'est sans issue.
Dans un ultime essai, j'invoque,
Tant bien que mal, la raison.
A sa porte fermée je toque:
Toc toc toc! Y a-t-il quelqu'un?
Ôtez moi ce fruit que je croque!
Mais personne ne répond.
Entre temps, sarcastiques,
Tes lèvres sur ma nuque,
En se raillant m'expliquent
Qu'éviter tes ardeurs lubriques
Est superflu et hypocrite.
Grisée, je me rends et…
J'abdique..
4 commentaires:
si j'osais.. j'ajouterais même qu'aucun pare-feu ne saurait contenir ce genre d'ardeur.. largement de quoi buguer.. :)
Jouons au chat et à la souris ! le sentiment d'être capturée, l'extase de tuer cette raison, pour faire vivre toutes ses pulsions.
@Syd' Oui ma chérie tu as raison. Zero fiabilité ces pare-feu!! Quoique, on dit que la dernière version de Zone Alarm (fournie avec gyrophares et alarme sonore, qui fait wouiwou wouiwou, à la moindre intrusion) est assez efficace.. à suivre donc :)
@Gar Certes... :) Plaisir et raison ont souvent du mal à cohabiter dans ce genre de situation. On essaie toujours de s'affranchir de l'un quand l'autre prend un peu le dessus. D'où la réponse aux questions qu'à soulevées la dernière phrase de mon précédent post ;)
:) Voici, ma version de ce piratage :) ... étrange coïncidence !!!!
http://www.facebook.com/notes/temeraire-mirage/le-pirate-des-rivages/276384394990
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