mardi 1 mars 2016

La retenue au miroir


Réponse Sans retenue, aucune

Mon caducée céleste,
enroule  encore ton serpent leste
autour de mon être alangui
ne lâche surtout pas du lest,
l'air m'est lourd quand tu me délestes.



Je lis l'ode à la retenue
et je relis sans retenue
et s'il faut que je me retienne
d'être tienne
qu'à cela ne tienne
au temps pour moi
au temps pour le pourpre qui
couvre ton étendard vert
pour la montée de l'escalier qu'on fit
de haut en bas
et de travers
Je me retiens



Grave les émotions folles
qui labourent mon cœur qui toque
toc toc toc sur mes côtes
je le vois s’éjecter
contre la vitre imprimée
il se loge entre les lignes
ici ou ici ou là où signe
ton nom le point d'exclamation
que j'aspire et pourtant
Je me retiens


 

2 commentaires:

Séraphin a dit…

Bonsoir Mayday,


Cette femme, à l'image, mérite bien une centaine de poèmes. Elle vous ressemble. Je peux les écrire, sur elle, sur vous, sur eux, sur...

Votre poème déjà brillant en est auréolé. Sans retenue, votre écriture brille, s'empourpre de passion et devient joyaux fabuleux.

Mayday a dit…

Mais écrivez donc, très cher! Permettez-moi juste de vous prévenir. Vous risquerez d'être aspiré en mon miroir. Mais, rassurez-vous, je le ferai avec retenue.