mardi 11 avril 2017
Étranglement
ta voix bruine
sur le soir
ceint de tes paupières
et je suis
ce silence
que tes lèvres étranglent,
vacillant au creux
de ta commissure
et le bredouillement
que tes dents m'extirpent
assaille tes courbes
se presse
quand il s'ouvre
et se referme sur ta peau
il foule
les pitons de chair,
hisse les pentes
raides de pulpe-ogive
et dure...
m'habite
cette ville
fendue en son noir
vêtue seulement de brume, elle
se laisse assiéger
quand ses toits s'insurgent,
tu couches
ton souffle
sur les murs des maisons
mi-closes
que tu mouds sous mon palais
et je suis
cette poussière
qui nue ton sanglot
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire