mercredi 21 avril 2010
Rupture
Que je sois avec toi.
Et que tu sois avec moi.
Et qu'on ne soit pas ensemble.
C'est ça la rupture..
Qu'on soit dans la même chambre.
Sans être sur la même planète.
C'est ça la rupture..
Que mon cœur se transforme,
en une chambre insonorisée,
aux murs enrobés.
Et que tu ne t'en aperçoives pas.
C'est ça la rupture..
Que je te cherche dans ton corps.
Que je cherche ta voix dans tes mots.
Que je cherche ton regard dans tes yeux.
Et que je cherche ton pouls dans la masse de ta main:
C'est ça la rupture...
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16 commentaires:
captivant
Ton texte te ressemble trop ainsi que le clip de Paradise Circus.
Sujet que tout le monde évite, l'évidence est parfois douleureuse, et sans chercher de reponsables, la définition que tu donnes est plus que réelle.
Hyper joli.
Quelques remarques :
Dans la deuzième strophe je remplacerais bien "sans être sur la même planète par "et même sur la même planète". C'est plus conformr à l'esprit du texte et cela allège le vers d'un pied lourd. C'est bien meilleur quand on lit à haute voix.
J'ai d'autres remarques sur chaque strophe mais je n'ose être impétueux et peut être hors sujet. Continuez à écrire. Continuez à ciseler. Les mots sont magiques.
Bien à vous.
MALI
Merci pour votre passage Mali.
"Sans être sur la même planète" est ici en opposition avec la fait de se trouver dans la même chambre. On est dans la même chambre mais chacun est sur sa planète: c'est ça la rupture. Donc on est dans la même chambre sans être sur la même planète.
Il se pourrait aussi que j'aie mal compris votre proposition.
Soyez le bienvenu cher ami et revenez quand vous voulez.
Mali, très cher..
Heureusement que vous êtes mon humble esclave. Que serait-ce si vous étiez mon maitre impérieux? J'imagine que vous m'auriez appris la poésie dans une chambre obscure, aux gros murs enrobés, fermée à clef! :p
Le poème révisé a certes un tempo plus agréable mais le sens est, ma foi, quelque peu affadi. J'aurais surement dû écrire ce texte en prose. Il faut dire que je ne me suis pas trop souciée de la forme ici.
Cela étant, je vous propose de lire les poèmes dans lesquels je me suis appliquée à respecter un certain rythme.
http://g-deja-fait.blogspot.com/2010/03/piratage-physique.html
http://g-deja-fait.blogspot.com/2010/04/recurrences-anarchiques.html
Au plaisir de vous lire cher ami
Chère amie Mayday,
Mon regretté père m’avait pourtant appris de ne jamais proposer les 3 choses suivantes si elles ne m’ont a été demandées : l’eau, le sel, et les conseils. Je pensais avoir pris toutes les précautions avant de vous prodiguer mes conseils notamment en vous demandant l’autorisation de critiquer. Mais je me rends compte que c’est de la vanité de ma part et que j’ai frôlé le ridicule. Parce que je sais et je l’ai dit : le poète a toujours raison, et il est difficile de corriger celui qui a toujours raison.
Je vais vous demander une faveur : soyez gentille de bien vouloir effacer mes deux précédents commentaires. Ils sont ridicules.
Par ailleurs je vous rassure, il y a peu de chances que je sois un jour votre maitre impétueux car je n’ai aucune envie de maitriser personne et encore moins d’être impétueux.
Bien à vous amie et portez vous bien.
MALI
Mon cher Mali,
C'était de l'humour voyons. Ne soyez pas aussi rabat-joie, je vous prie. Je n'ai point dit que j'avais raison. Bien au contraire, j'ai bien dit que j'avais tort d'écrire ce texte en prose. Votre opinion m'est toujours précieuse.
Vous êtes toujours le bienvenu et je garde l'espoir que vous trouverez dans ce blog un texte dont vous apprécierez autant le fond que la forme.
Je demeure dans l'attente de vous relire, mon cher Mali.
Madame et chère amie,
je réitère ma demande : merci d'effacer les deux commentaires impliqués. Je comprend que pour vous ce soit de l'humour. Mais en essayant de corriger je n'y ai mis aucun humour, mais plutot de la rigueur. Je retiens votre invitation pour rigoler mais dans ce cas je ne rigolais pas. Merci d'effacer. Je suis sûr que vous ... bref !
Je me permet de vous embrasser. Des ptits bisous...oeuf corse.
Bien à vous Madame et néanmoins chère amie.
MALI
Vos désirs sont des ordres mon ami et cher maitre. Votre rigueur et votre sérieux ont beau me désarçonner, j'accepte avec grand plaisir vos petits bisous, œuf corse. "Et lycée de Versailles", je vous prie d'accepter les miens.
Ma chère Mayday,
Je n'ai aucun ordre à vous donner et merci d’avoir accompli ma demande. Cela démontre votre tolérance. S’il en est ? Pour revenir à la poésie je dirai que ce que vous écrivez est super si vous le trouvez super. Les envieux et les jaloux à la quéquette de quelque bonheur altruiste, peuvent toujours se la mettre là où vous pensez. Mais… queue dis je ? Il y a un je ne sais quoi. Un sentiment étrange et pénétrant. Mais pénétrant quoi donc ? Et ou ?
Tendrement, chère amie Mayday
MALI
Merci pour votre délicatesse cher ami.
Très bel échange qui nous fait presqu’oublier le merveilleux poème.
Que dire : c'est tellement beau!
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