Elle aime la tumescence de sa poitrine quand elle apprend que l'amour te fait ahaner, qu'il fait sourdre son stupre hors de ton corps et des murs de ta chambre, qu'il déferle impétueusement hors des fenêtres et que c'est en saignant sous le tranchant grisant de son insatiable concupiscence que tu ressuscites.
Sois un séraphin, non pas pour l'illuminer de ta pléthore allégorique quand tu te penches vers elle, mais pour qu'elle te fasse choir. Puisse-t-elle alors sévir contre son inassouvissable féminité et la nasse de ton verbe. Et peut-être t'aimera-t-elle dès lors que tu deviens un autre... Tu te complairas, à la contempler, au loin, onduler pour toi, dans le clair-obscur, tout en haut de sa tour, en peinant à discerner l'altération de ton âme d'avec la pépie qui gagne ton corps.