Il pleut dans ma mansarde
Des délires embués Des hypothèses en fusion Ruissellent le long des murs, Lave suée qui trempe Nos secrets calligraphiés Quand ton prénom s'empare de mon ouï L'averse de tes mots voyeurs s'abat Contre les vitres laiteuses Des bulles qui éclatent dans ma bouche. Dans le territoire Qui s'étend entre tes deux épaules J'ai planté des intentions labiales Araire au soc moelleux, j'ai hachuré En sillons droits L'aire des spasmes curvilignes. Y poussera La flore pulpeuse De ce qui fut Le bonheur d'un tubercule Qui se crut fleur d'amandier Et tu sauras Quel goût ils ont Ces papillons Aux ventricules plus grands que les ailes. |
mercredi 7 septembre 2016
Il pleut
Veillance
À l'ombre d'une larme se diffracte
le visage de l'arc en ciel
Quand l'incandescence d'un verbe
fend
l'étendue anthracite d'une absence,
l'inflexion du blâme se plie
à l'ukase d'un ronronnement
et fond et s'ébruite
en mille et une bifurcations qui noient
les vallons autour des béances éruptives
d'une chair aux aguets
Dans l'interligne spongieuse des sermons
croît l'indulgence aqueuse
s'étire en langueur
balbutie, en bulles, la promesse amphibienne
de te pardonner mes travers
À quatre heures de l'envie,
l'intermède insomniaque sonne
le rugissement insolent d'une invasion duvetée,
— l'envahissement se mesure alors
au nombre de plis
dans le froissement d'un drap...
À quatre heures de l'effronterie
j'assomme ma raison
et me fais acouphène de tes deux oreilles
et te plie à la lubie de mon abandon
et sonnent et sonnent les cloches
aux cous des moutons que tu comptes
Tu peux te rendormir maintenant
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