mardi 7 décembre 2010

من الإنتظار ما حلا


أتحلّى بصبر جميل في إنتظارك. أعلّق على جدران بيتي رسائلك و أشعارك. حفظتها كلها عن ظهر قلب و صرت أجيد فكّ رموز البياض بين سطورك و بعد نقاط إسترسالك

أتحلّى بالكحل في عينيّ المبللتين في إنتظارك. أصفف شَعري. أصفف أفكاري المشوشة بذكراك. أصفف شوقي الأشعث. أصفف كلامك المبعثر في ذهني. أصفف إعترافاتك بالوقوع في الحب و بالوقوف على قمة الكراهية. أصفف أسرارك


أتحلّى بفستاني الأسود الخليع في إنتظارك. أمام المرآة أرى صدري يفيض من التقويرة و خيالك يميل بثغرك إليه. يخال لي أن يدك تتسلل داخل الشق الممتد حتى نصف فخذي لتمسّد ردفي و تأخذني بعدها بعنف في أحضانك

أتحلّى بزهرة بين فخذيّ تبكي في إنتظارك. و ترشح بين البتلات دموع عسل. هل أتاك هناك نداء المطر؟ هل لأناملي إلاّ أن تواسيها عساها تنسى الهجر؟ عسى الرحيق لا يضيع هدر.. هل ذكّرك النحل بذلك؟

أتحلّى بصبر جميل في إنتظارك. و أقطف كل ليلة لوحدي معك نجمة من السماء. و لا فرق لي إن عدت أم لا. فمِن الإنتظار يا سيدي ما حلا. و قد حلا الحلم في غيابك

6 commentaires:

assyl a dit…

main vibratile dispensatrice de lumière... qui mesure la profondeur d'une solitude aux contours en sueur de la cuisse.

Comme d'habitude, superbe mayday...

Mayday a dit…

Certaines solitudes ont le gout doux-amer de l’autosuffisance.
Je suis ravie que tu aimes assyl. Bisou.

MALI a dit…

J'aurais bien voulu aimer aimer. Mais je ne sais lire l'arabe. Donc j'imagine ce que la calligraphie suppose.
Ce texte doit être super si j'avais pu le lire.
Continuez sans relache. Même en japonais ou en kurde.
Bien à vous.
MALI

Mayday a dit…

Mali, très cher, figurez-vous que j'ai été inspirée par votre billet "Le temps" pour l’écriture de ce texte qui parle aussi d'attente. Je penserai à le traduire dans un prochain post peut être. Merci pour vos encouragements. Bise.

Benoit a dit…

Coucou Miss,
J'espère que tu vas bien, j'espère que tu prends soin de toi, j'espère que tu es heureuse... j'espère que nous nous rencontrerons un jour, autour d'un café, simplement pour faire connaissance.
Je t'embrasse.
A bientôt
Benoit

Mayday a dit…

Ah, Benoit, que ça me fait plaisir de te retrouver. Ta plume lubrique nous manque. Vivement que tu te remettes à publier. Tes souhaits rejoignent les miens, très cher, alors essaie de modérer un peu tes absences. (sourire)
Au plaisir de te lire.
Gros bisous