dimanche 18 septembre 2011

Je n'ai attendu personne



 Peu importe où t'emporte le vent.. Je saurai te faire revenir..  Peu importent les raisons qui te firent partir.. Va-t-en donc comme vont au fond de leur puits  les souvenirs .. Je ne serai point  tel la belle au bois en train de dormir.. Moi je saurai te faire revenir..

Va-t-en là où le chant des sirènes hypnotise.. là où la caravane du sel t’altère au souffle de sa brise.. Va-t-en où bon te semble, car, jamais tu ne trouveras un ventre aussi fertile que les entrailles de l'envie qui m'attise..

Je saurai te faire revenir.. Je voguerai le long du fleuve d'un destin à l'autre et referai le voyage à l'envers.. Et le vent aura beau persister à t'extirper de mes terres... Et les mots que j'aurais voulu te dire auront beau vouloir s'envoler en l'air.. se disperser tel le pollen, se poser sur quelques pétales étrangères.. Moi je saurai te faire revenir...

Moi je saurai te faire revenir... Et chaque pas  qui t’éloigne de moi t'engouffre un peu plus dans ton exile.. Chaque pas me sépare d'une lieue de plus des sept  cieux de mon âme sénile... La fin est la sœur jumelle du début.. Le sais tu?.. Non, je ne t'ai pas attendu.. Et je remplis nos verres brisés chaque jour  d'une goutte suintante de mon corps qui sue... Je ne t'ai pas attendu... Il fallait bien que je meuble mes heures creuses les jours où il plut ... Je ne t'ai pas attendu.. Je n'ai attendu personne... Je me plaisais juste à fredonner ce refrain qui, depuis ton départ, dans ma tête résonne.. Non, on ne reçois jamais autant qu'on donne... Pourtant, tout ce qui n'est pas donné est perdu.. Non, je ne t'ai pas attendu..

4 commentaires:

Anonyme a dit…

هل تذكرين درويش و على هذه الأرض ما يستحق الحياة؟

ما تختزلينه من دهشة سيدتي على هذه الأرض يستحق الحياة و يستحق أن نفتح قوسا و اثنين أو أكثر

و إن غابت القافية
و تعرت اللغة بلا مقبلات

و إن كنت أشك أساسا أن لي وجود في وجع وجودك أو عبور تحت ظلال مرمك الدافئ

و مع ذلك سأتخيل أن نهدك لازال يذكر من أنا
و أن خاصرتك لازالت تعزف نشيد المرح
و أن لصهيل الخيل عليك حق


أحبك كما أنت استثناء و نسمة حياة


عاشور

Mayday a dit…

عاشور... أيها الغائب الكثيف الحضور كيف لي أن أنسى من أضاء الكلمات بين أصابعي و مفاتيح الحاسوب؟... مُلهمي كنت ذات يوم لا يُنسى و مُلهمي ستبقى ما شاءت الدهشة و ما دام للحلم علينا حق
...

Téméraire a dit…

Comme une Sainte ... tu te morfondes dans l'attente et tu pries. La vision est claire telle une prophétie ... il reviendra de loin ... autant de bornes qu'il a parcouru.

Sacrée Sainte ! ... dans l'attente tu t'assouvis, tu apaises l'âme, le corps mais jamais le coeur, pour lui, toujours suspendue

Anonyme a dit…

Salut Mayday,
Depuis... la révolution est passée. Mais la poésie est toujours là. Je ne suis pas certain que le Kamasoutra ne soit qu'une attente. Le plaisir n'attend pas. L'exaltation est une respiration au minimum 16 fois par minute. L'orgasme n'attend pas même sur le dos des chevaux. Comme dit le poète.
MALI
Bigs bisous.