dimanche 20 mars 2016

Message Personnel



Dites au cher à l'âme, logeant aux plis du cœur
que, sans que je ne le retrouve, je le retrouve

Qu'emplis de langueur
mes yeux le rejoignent
bien que de ma demeure
sa demeure s'éloigne

Si seulement il savait
que jamais je ne l'évoque
comment puis-je l'évoquer
puisque je ne l'oublie point

Ceux qui crurent que  jamais je ne l'évoque
mes nuits savent bien, que je ne l'oublie point

Bien qu'il soit absent,
mon âme l'abrite,
celui que l’âme abrite,
le cœur ne l'oublie point.



2 commentaires:

Séraphin a dit…

Chère Mayday,


L'image est une nouvelle fois exquise, comme saisie, prise, peinte derrière une vitre pudique, donnant des formes imaginées, imaginaires, et la même couleur pour deux corps, une manière d'indiquer simplement la fusion. Quand l'un tient l'autre, boit l'autre, quand l'autre se pâme ...

Le poème est magnifique, et le destinataire de ce message doit se contenter d'un bonheur complet, doublé d'une élégance dans la répétition - qui se fait rare.

Mayday a dit…

Vous avez bien raison, très cher, il faut savoir se contenter d'un bonheur complet. Je ne le répèterai jamais assez...