Les lignes de ta chair invitent
en relief, s'invitent
à ma peau, bien vite,
apporte les premiers maux
de l'urgence patiente
du temps pris en otage plus près du souffle
court
jusqu'aux plus basses décences
fermes
bien fermes tes ordres,
désirs fermes
ferme impénitence
jusqu'aux points finaux ornant les commencements, fais-moi l'enchaînée du regard
referme nos deuils sur l'entaillure de nos corps enferme-nous dans l'entre-temps tyrannique des entrecuisses
Prends-moi, le pouls et laisse-moi ausculter le battement
d'un Maintenant perché sur ta lèvre
cueillie dans l'inhésitation
forte et grave,
dans le galbe d'une ordonnance
prescris
la mort à vie
vendredi 13 octobre 2017
samedi 7 octobre 2017
Monsieur, j’ai deux mots à te dire…
Monsieur craint mes vers et raffole de mes fraises
Il est intrépide quant à toucher mes cimes
Monsieur chuchote au corps, quand son coeur prend ses aises
Des frôlements savants que pourlèchent mes rimes.
Monsieur, n'aie pas si peur que mes mots te dévorent
Plus périlleux sont-ils qu'un sein ensorceleur ?
Le saint dont tu portes - le prénom, je l'implore
D'apposer sur ma peau ce sourire en chaleur.
Monsieur, que tu es grand, ô monsieur, Michel-Ange
A-t-il rêvé de toi en taillant sa sculpture
Tel le David, tu es - goûteux jusqu'aux phalanges
Etalon que j'étale, ô ma folle monture.
Pensée en chocolat, cette panse en tablettes
Pectoral que je mords, ô ferme gourmandise
Monsieur, j'ai un faible, mais point je ne regrette
Cet aveu qui te fait - boire aux lèvres soumises..
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